SOMMAIRE

PRÉSENTATION GÉNÉRALE

LES ENJEUX DE SCAPH PRO

POURQUOI ADHÉRER À L'ASSOCIATION SCAPH PRO ?

QUI ADHÈRE À L'ASSOCIATION SCAPH PRO ?

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE, BILANS DE L'ANNÉE

 

 

 

PRÉSENTATION GÉNÉRALE

L'association "Scaph Pro", créée en 1999, est gestionnaire de programmes d'entretien et d'aménagement subaquatiques.
Elle regroupe une équipe pluridisciplinaire composée de professionnels de la mer, scaphandriers professionnels, scientifiques, océanographes, archéologues, photographes, architectes etc.
Sa philosophie est l'aide au développement de la recherche océanographique et archéologique où la présence de scaphandriers de classe B rôdés aux chantiers scientifiques détenant des compétences propres à chaque discipline est nécessaire en apportant au chercheur et aux collectivités une logistique plongée professionnelle et une aide dans le montage de dossiers.
Dans la construction d'un projet de récif artificiel, Scaph Pro peut intervenir à tous les niveaux (juridique, budget, média, concept architectural, suivi biologique) ; la gestion est désintéressée, le service est d'intérêt public, les frais (personnel et matériel) sont facturés sans bénéfice.
Les activités de "Scaph Pro" sont actuellement orientées vers le suivi d'impact environnemental, les projets d'aménagement de zones marines, la conception et l'expérimentation de nouvelles structures sous-marines, les constats sous-marins comme le suivi du trait de côte ou l'érosion sous-marine.
Pour information, elle a participé à la réalisation d'un test de protection de côte au Cap ferret (33950) pour un riverain, où différents moyens anti-érosion ont été mis en place.
Les moyens de protection mis en place en septembre 2001 ont été suivis deux fois par mois (bathymétrie, évolution des structures, faune, sédimentologie).
Également à son actif plusieurs missions archéologiques pour le gouvernement des Baléares sous la direction du musée de Sanitja et de l'archéologue français Jean-Louis Pereire ainsi que plusieurs missions de détection de pollution, de repérage, de recherche d'épaves et de récupération de cargaisons d'huîtres dans le bassin d'Arcachon.
Chaque année, des stages universitaires sous la direction de la Scaph Pro permettent de développer des études scientifiques sur des sujets spécifiques des lieux.
L'association dispose de ressources humaines et du matériel de plongée de base pour son activité : bateau 50 cv, petit compresseur, sondeur, pompe, suceuse, parachutes, scaphandres, sondeur, appareil photos, caméscope, téléphone sous-marin). L'utilisation réfléchie et optimisée de ce matériel conduisent à des pratiques spécifiques et pour l'instant uniques dans la plongée scientifique.

comptage de poissons
mesure de poissons
relevés et analyse de sédimentation
maintenance de récif voûte
détection de métaux expédition archéologique Minorque
travaux sous-marins sur récif artificiel

 

LES ENJEUX DE SCAPH PRO


Aux origines de la vie
Les océans et les mers représentent les 2/3 de la superficie de notre planète. C’est dans cet univers liquide que sont apparues les premières formes élémentaires de la vie : les bactéries.
Aujourd’hui, le milieu marin génère une diversité de vie supérieure en nombre qui ne trouve pas son équivalent sur la terre ferme, depuis les créatures microscopiques jusqu’aux plus grands animaux : les baleines.
La mer a toujours fasciné l’homme. Grâce aux techniques modernes, nous pouvons explorer le monde sous-marin et percer quelques-uns de ses secrets ; mais tant de choses restent à découvrir !
L’existence de certaines espèces de requins a été découverte il y a une dizaine d’années seulement, et aujourd’hui encore, certaines espèces de baleines à bec ne sont connues que grâce à quelques individus échoués sur des plages sans avoir jamais été observées vivantes.

Des ressources limitées
Depuis longtemps, l’homme a considéré les océans comme un réservoir inépuisable de ressources dont il pouvait profiter sans aucune limite. Les milieux de la pêche affirmaient, il y a quelques années encore, que les mers et les océans du monde pourraient nourrir à l’infini l’humanité toute entière !
Les certitudes se sont inversées : on sait à présent que les ressources de la mer ne sont pas inépuisables et que le milieu marin n’est pas en mesure de supporter tous les excès des hommes.

Poubelles de nos civilisations
Quoi de plus facile que de se débarrasser de nos déchets en mer sans plus se préoccuper des conséquences d’une telle pratique ? On est tenté de croire que les immensités sous-marines sont en mesure de digérer tous les déchets des civilisations, mais c’est une erreur. Des détritus polluent les îles les plus éloignées, les produits chimiques dangereux se répandent dans les mers polaires, là où pourtant aucune industrie n’existe. Des accords internationaux ont pu limiter ou faire disparaître le rejet et l’incinération en haute mer des déchets très toxiques. Mais aujourd’hui encore, plusieurs nations développées se débarrassent en mer de leurs déchets radioactifs.
Le pétrole est une des principales sources de pollution marine. L’exploitation de puits de pétrole est souvent à l’origine de fuites incontrôlées. Des millions de tonnes d’hydrocarbures proviennent des pétroliers qui nettoient leurs cales en mer, et, n’oublions pas les marées noires conséquences d’accidents de plus en plus fréquents.
Les océans reçoivent chaque année des millions de tonnes de produits chimiques provenant de l’industrie et de l’agriculture déversée dans les fleuves. Le niveau de pollution est tel que les poissons vivant dans ces zones contaminées doivent être déclarés impropres à la consommation !

Un environnement côtier menacé
Plus d’1/3 de la population mondiale vit à moins de 100km des côtes. Ce qui entraîne d’énormes pressions sur le milieu marin : pollutions, destruction des milieux naturels suite à l’urbanisation, etc. Les côtes attirent de plus en plus de vacanciers. Dans les régions les plus menacées, le tourisme de masse est à l’origine de la destruction généralisée des milieux côtiers. Les côtes de Méditerranée accueillent à elles seules quelques 220 millions de touristes chaque année.

L’avenir : des solutions internationales ?
La protection des mers et des océans dépasse les limites de chaque pays : la pollution s’étend dans toutes les mers du globe. Les animaux marins ignorent les frontières des hommes, les flottes de pêche circulent d’un bout de l’océan à l’autre.
La plus grande partie des mers et des océans est située dans les eaux internationales qui n’appartiennent à aucun état. Toute solution au problème doit donc passer par des accords internationaux : c’est ce qui explique en bonne partie la lenteur mise à apporter des remèdes aux maux dont souffrent les mers et les océans suites aux actions de l’homme.

Des océans sans poissons
Les ressources halieutiques sont une source importante de nourriture pour des milliards d’êtres humains. Mais, près des 2/3 des principaux stocks de poissons commerciaux dans le monde sont aujourd’hui surexploités : certaines populations de poissons se sont effondrées au point que les autorités ont dû en interdire la capture.
Lorsque les stocks sont vidés dans une mer, les flottes de pêche industrielle se tournent tout simplement vers d’autres horizons : une fuite en avant sans avenir !
C’est ainsi que les pays riches, comme le Japon ou l’Union européenne, passent des accords avec des pays en voie de développement pour aller exploiter et souvent piller les stocks de ces nations, privant parfois les pêcheurs locaux de leur gagne-pain !
Les méthodes modernes de pêche sont aussi à l’origine d’un gaspillage honteux parce qu’elles n’ont pas une valeur commerciale suffisante : près de 70% des ressources pris par certains bateaux modernes sont immédiatement rejetés morts en mer !
Les engins modernes de pêche provoquent la noyade de près de 300 000 cétacés par an.

 

POURQUOI ADHÉRER À L'ASSOCIATION SCAPH PRO ?

Pour être une force de proposition technique et scientifique et aider tout décideur politique à prendre la voie de la protection et de la revitalisation sous-marine.

 

QUI ADHÈRE À L'ASSOCIATION SCAPH PRO ?

Il n’y a pas d’adhérent « type » de Scaph Pro.
Le but de l’association étant de préserver et reconstruire le milieu sous-marin menacé, dévasté, souillé, surexploité, abandonné

« reconstruire inlassablement malgré les obstacles »

Telle doit être la devise d’un adhérent de Scaph Pro !

Une tâche lourde de sens et de responsabilité, puisqu’il s’agit bien de faire peser la balance vers un développement durable
Une tâche qui ressemblerait à celle d’un médecin militaire, il peut soigner, guérir, mais n’a pas le pouvoir de s’opposer à la guerre. Pourtant il continue, parfois déphasé, mais il continue.
L’adhérent de Scaph Pro veut une justice pour la mer .
Ce que nous avons pris avec excès doit être restitué ou alors reconstitué.
La création de récifs artificiels est un remède contre les grands dégâts commis ces 5 dernières décennies .
Certains progrès ont été réalisés, ne les nions pas.
Des réserves sous-marines et des actions de type récif naissent en Europe et grâce à elle, mais la France est en retard.
Nous ne prenons la mesure des changements annoncés par les scientifiques.
Ne nous leurrons pas, personne ne bougera à notre place !
Les politiques ne bougeront que par l’effet du lobby ou groupe de pression que nous représentons.
Les pêcheurs professionnels ont scié la branche sur laquelle ils étaient assis. Les chiffres sont là, accablants : diminution de la ressource, destruction massive d’écosystèmes avec, pour conséquence, la diminution de la flotte professionnelle.
Ces nouveaux chômeurs agitent le spectre d’une crise mondiale économico-écologique sans précédent pour l’humanité !
Le golfe de Gascogne est un vrai désert quotidien raclé, le bassin d’Arcachon, une de ses principales nurseries, est instantanément vidé de son contenu en quelques coups de filet.
Mais les pêcheurs ne sont pas les seuls responsables. Les scientifiques les ont aidé par des certitudes, des discours rassurants. Dans le milieu des années 70, ils ont affirmé que les ressources halieutiques étaient inépuisables. Quelle erreur ! Et quelle prétention dans le savoir !
La seule chose inépuisable que nous connaissons, c’est notre imagination à réparer, à transmettre aux générations futures, des modes de développement durable.
Cette imagination collective débouchera sur une productivité écologique. Elle doit être au cœur des préoccupations d’un adhérent de Scaph Pro.
Nous vivons les agressions faites à l’océan comme des agressions personnelles.
Chacun doit pouvoir contribuer à sauver ce qui peut l’être. Et chacun doit être fier de la pierre qu’il a lui-même mise durement à l’édifice…

 

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE, BILANS DE L'ANNÉE

Compte rendu assemblée générale Scaph Pro 2/12/06
Sommaire
- Accueil
- Discours
- les enjeux de Scaph Pro
- Pourquoi adhérer à Scaph Pro ?
- Qui adhère à Scaph Pro ?
- Demande agrément ministère de l’environnement
- Proposition de 3 zones de revitalisation intra bassin d’Arcachon
- Lutte anti érosion au Cap Ferret
- Expédition océanographique à Minorque
- Fréquentation halieutique sur le récif
- Bilan financier
- Elections

L'Assemblée générale de l’association Scaph Pro a eu lieu en Mairie du Cap Ferret 33950 à 17h le 2/12/06
Le président Jean-François Marailhac accueille les nombreux membres et excuse les personnalités et élus invités mais absents : M. Michel Sammarcelli, maire de Lège Cap Ferret et M. Christian Gaubert, conseiller général de la Gironde.
On remarque, dans l’assemblée, la présence de M. Yannick Hereyre, nouvel ingénieur océanographe de l’association Scaph Pro.
Discours du Président (annexe)
Demande agrément ministère de l’environnement (annexe)
Proposition de 3 zones de revitalisation intra bassin d’Arcachon (annexe)
Lutte anti érosion au Cap Ferret
Pour l’année 2006, plus de cent plongées ont été réalisées entre les sites d’Hortense Nord et Sud, la zone Darbonne équipée de récifs, la zone Bartherotte.
La zone Hortense perd en moyenne 50 cm par an .Depuis 2004, nous avons perdu plus d’un mètre face à la maison Bergols.
Nous devons refaire le protocole car des fiches ont été arrachées dû à la malveillance de certains plongeurs.
La zone Darbonne a gagné elle, plus d’1,20 m sur l’épi sud, depuis la pose des structures anti érosion. La partie nord seulement 15cm en cinq ans.
Toute une série de coupes typographiques a été commandée à Scaph Pro par M. Benoît Bartherotte pour voir l’avancée des travaux.
Expédition océanographique à Minorque

Deux membres de Scaph Pro (Marie-Pierre Labourt) sont partis en préparation d’un tournage en septembre 2006 , vidéo en collaboration avec l’écomusée de Sanitja, sur la réserve sous marine de Cap Cavalleria dans le nord de l’île de Minorque dans l’archipel des Baléares.
La collaboration entre Scaph Pro et le musée de Sanitja est vieille de sept ans, époque à laquelle Jean-François Marailhac a participé comme membre de Scaph Pro à une expédition archéologique dans la baie de Sanitja pendant deux ans à la suite d’une de ses découvertes.
Et cette année, notre président a remis ça, il retrouve une épave de bateau marchand du XVIIIème siècle engloutie à quelques centaines de mètres de la baie de Sanitja.
Ce fut l’occasion pour le musée de Sanitja de financer une nouvelle recherche. Deux membres de Scaph Pro (Octave Angelico) sont repartis en novembre pour travailler sur le site en compagnie d’archéologues sous marins espagnols et anglais.
Résultats : Scaph Pro devrait être inventeur d’une épave en collaboration avec le musée de Sanitja.
Deux heures de film ont été réalisées en vue d’un prochain court métrage sur l’intérêt des réserves sous-marines.
Un recensement des espèces vivantes dans la réserve a été réalisé.
Une prochaine expédition est prévue avec beaucoup plus de membres pour l’année 2007. Au programme : taxinomie, photos, vidéos, archéologie terrestre et sous-marine.
Ce ne sera pas simple et nous avons besoin d’un membre pour coordonner, notre président ne pourra pas s’occuper de ce dossier, il est trop occupé avec les récifs.
Fréquentation halieutique sur le récif (annexe)
Bilan financier (annexe)
Elections
Nombre d’adhérents Scaph Pro 2006 :49
Nombre de votants présents :31
Nombre de voix en faveur de Jean-François Marailhac et de son bureau :31